Quel a été le déclic qui a fait que vous
avez voulu devenir écrivain ?
Je ne crois pas que ce soit un déclic car c’est
quelques choses que l’on porte en soi pendant longtemps
en fait je pense que l’écriture c’est un talent
qu’on a comme les gens qui font de la danse. Suite à
mon accident de voiture je me suis mise à participer aux
concours de littérature jeunesse organisé par le
ministère de la jeunesse et des sports et je l’ai
remporté. J’ai donc écrit un grand-père
tombé du ciel à cette occasion là et à
la remise du prix il y avait un éditeur qui a accepté
de publier mon livre.
Est ce que ce que vous écrivez a un rapport avec ce que
vous avez vécu ?
Je pense que même si l’on n’écrit
pas un roman autobiographique, il y a une part de notre expérience
dans nos romans. Moi, j’essaie toujours d’y mettre
un peu de mon expérience personnelle, mais ce sont toujours
des fictions.
Où trouvez-vous l'inspiration pour vos livres, qui comme
vous l'avez dit, sont tous des fictions (je sais que c'est une
question qui revient souvent dans mes interviews, mais c'est amusant
de comparer les réponses, pour ma part, je trouve que la
musique permet de "libérer l'imagination") ?
Même si mes livres sont en général des fictions,
la plupart du temps je pars d'une histoire vraie, vécue,
entendue, racontée. J'ai besoin d'ancrer mes romans dans
la réalité. Je suis donc très attentive à
ce qui se passe autour de moi, je prends des notes, j'observe...
et puis j'écris. Contrairement à ce que l'on croit
il n'est pas nécessaire d'avoir une imagination débordante
pour écrire. La vie suffit.
J'ai remarqué que les thèmes des livres que vous
écrivez portent sur le racisme et l'antisémitisme.
Cherchez-vous à faire passer un message particulier à
vos lecteurs, si oui, lequel ?
Pas de message mais je cherche à faire réfléchir
sur certains thèmes qui me touchent. Je pense que par le
biais des émotions on peut faire passer plein de choses.
|